Résidence journalistique flux

MÉDIA-TARN accompagne ses publics dans la lecture critique de l’image à travers un projet d’éducation au cinéma en tant qu’art intégrant une articulation avec une éducation aux médias et aux nouveaux usages médiatiques.

Cette dernière se traduit par un accompagnement de la jeunesse, en lien avec les médias professionnels, nationaux ou de proximité, dans le bon usage des médias et le décryptage de l’information diffusée massivement sur internet et les réseaux sociaux, compétences indispensables à l’exercice d’une citoyenneté éclairée.

La résidence journalistique FLUX se décline chaque année en 3 modes de présence journalistique au sein de plusieurs établissements scolaires du 2nd degré et écoles primaires du département du Tarn et concerne 3 binômes de professionnels :

  • journaliste / dessinateur
  • journaliste / réalisateur
  • journaliste / photographe

 

L’axe thématique général de la résidence, « FAIRE SOCIÉTÉ », irrigue le fond et la forme de l’action.

 

FLUX bénéficie du soutien de la DRAC Occitanie et du Conseil départemental du Tarn.

Type d’établissement

Collège

Primaire

Lycée

Type d’articles

Dessin

Écrit

Vidéo

Audio

Photo

Genres journalistiques

Information commentée

éditorial, billet, critique, …

Information rapportée

micro-trottoir, portrait, interview, …

Information expliquée

analyse, enquête, …

Méthodologie & grands principes

Mémo

Type d’auteurs

Éleve

Professeur

Professionnel

Mixte

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Prison : les anciens détenus dans le Tarn

Au collège Albert Camus à Gaillac, Mathéo, Salim et Julien, de la 4èmeC, se sont intéressés aux
dispositifs mis en place pour la réinsertion des anciens détenus dans le Tarn. Leur enquête n’a pu aboutir,
interrompue par la crise sanitaire liée à la COVID-19. Ils ont cependant pu interviewer par téléphone David
Desclos, ancien détenu et auteur du livre David Desclos, une histoire vraie et ont rencontré Virginie Soto
Présidente de l’association 1001 Récup’.
Leur sujet, s’il avait pu aboutir, se serait probablement intitulé « Prison : les anciens détenus dans le Tarn ».
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Interview de Virginie Soto, Présidente de l’association 1001 Récup’
Ecouter toute l’interview

Interview de Virginie Soto, Présidente de l'association 1001 Récup'
00:00 --:--

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Vous travaillez ici et vous faites du recyclage c’est cela ?

Je ne travaille pas puisque je suis bénévole. Nous sommes une association, nous avons créé l’association 1001 Récup’ au mois de juin l’année dernière donc c’est assez récent mais ça fait deux ans qu’on travaille sur un projet d’ouverture d’une recyclerie. Donc effectivement autour du recyclage avec l’idée d’avoir de grands locaux, entre 800 et 1000 m2, pour mettre en place aussi des ateliers de réparation. Donc là pour l’instant dans cette boutique on a ..., c’est un petit espace, mais ça nous permet de démarrer une petite activité. Et on a le projet de porter un chantier d’insertion et donc de permettre à des personnes qui rencontrent certaines difficultés pour trouver un emploi, de retrouver du travail par le biais de cette activité-là.

Et si par exemple, demain, il y a quelqu'un qui vient vous voir et qui vous dit "bonjour je voudrais travailler ici", comment ça se passe ?

Pour l'instant on n'a pas le projet d'insertion donc on ne peut pas prendre quelqu'un pour travailler. On a pas mal de bénévoles qui commencent à venir nous aider. Mais lorsqu'on aura le chantier d'insertion, quand les personnes nous solliciteront pour travailler, il faudra d'abord vérifier un certain nombre de critères puisqu'un chantier d'insertion c'est vraiment pour des personnes qui sont sans emploi depuis longtemps (...). Ca peut être vraiment tout type de profil mais il faut qu'on étudie d'abord les difficultés qu'elles peuvent rencontrer pour voir si elles sont éligibles aux types de contrat qu'on proposera.

Et donc vous êtes bénévole, du coup vous ne prenez pas d'argent quand vous travaillez ?

Pour l'instant non je ne me rémunère pas (rires). Je suis bénévole en fait. C'est moi qui porte le projet depuis deux ans et depuis qu'on a créé l'association je me suis entourée d'une équipe, donc je commence à déléguer certaines activités mais l'idée c'est que je sois directrice du chantier d'insertion et donc que je sois salariée.

Vous n'avez pas encore le chantier d'insertion mais il y aura bien un moment où il y a des gens qui travailleront ici ; à ce moment-là, c'est eux qui vous contacteront où c'est vous qui les contacterez ?

Alors, soit c'est eux qui pourront venir déposer leur candidature que nous étudierons, soit ils pourront être orientés, par Pole Emploi, la Mission Jeunes, ou d’autres organismes comme les services sociaux ...

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