
En courant dans les petits sentiers de campagne,
Écoutant les musiques des films de Tim Burton,
Je gambadais…
Arrêtant mes pas pour pousser des branchages,
Je découvris un petit chemin vers ma droite ;
Les troncs étaient couverts de mousse et de lichen,
J’imagine que les animaux ont dû créer ce chemin ;
Un chemin où pour y passer,
Il faut se tenir comme un félin, avec délicatesse et agilité ;
Je me sentais comme un géant évoluant dans un monde
miniature.
Je me suis sentie en osmose avec la nature :
Surprise par le désir de lui parler, à cet être fragile.
La vache ! On dirait une névrosée qui raconte son amitié
avec Dame nature.
Laissant les insectes atteindre ma peau,
Je touchais sans arrêt les différentes textures du vivant.
Valse d’atomes qui s’aimantent,
Les couleurs en symbiose…
Chemin faisant, me voici dans un champ
J’étais heureuse de voir enfin un vaste espace…
Je me rappelle avoir eu l’impression d’être dans ma bulle,
En compagnie de beaux poissons.
Le bleu du ciel devenu océan ?
Quelle utopie !
Sur les arbres, j’aperçois un ours, des symboles, des
branches qui pourraient faire office de tête…